Pour les Français, la baisse de la dette n’est plus une priorité.
Source : IPSOS
De saines finances publiques en temps normal donnent un bon matelas en temps de crise. Elles permettent aussi de bien entretenir, donc renforcer, nos services publics.
Évidemment, le Covid ne nous donne pas le choix.
On va donc encore creuser la dette, de manière spectaculaire. Ce n’est pas un puits sans fond : hausse des taux, doutes des prêteurs… peuvent survenir, avec des conséquences plus que fâcheuses.
Une fois sortis de cette galère, il nous faudra redresser enfin nos finances publiques, en rationalisant, en mutualisant, et en numérisant. De manière radicale de préférence.
Fin du mille feuille territorial, de notre armée de fonctionnaires bureaucrates, des heures passées en administratif par nos opérationnels, de notre passoire fiscale. On peut ainsi gagner 150 milliards / an, un véritable guichet unique, de l’efficacité et de la transparence.
Ce serait aussi très bon pour la construction européenne, en détendant nos amis plus rigoureux (à juste titre). Voir L’Europe