Principe
Toutes les forces de contrôle sont centralisées au ministère de la Solidarité et de la Conformité. Ceci permet d’effectuer des contrôles tous azimuts et globaux pour un même citoyen ou groupe de citoyens.
Objectifs
Les objectifs du ministère de la Solidarité et de la Conformité sont les suivants :
Un organisme unifié de contrôle
Il s’agit d’un service unique, organisé par profil de citoyens.
Les moyens ont été très fortement renforcés par rapport à 2019.
La plupart des contrôles de premier niveau sont automatiques (Marianne). Il s’agit de petits questionnaires que le citoyen doit compléter sur son portail Marianne.
Le Contrôleur du Fairplay-Citoyen
Les missions du Contrôleur du Fairplay-Citoyen sont les suivantes :
Comme les conseillers Marianne, les CFC sont spécialisés par segments.
Profil du CFC
Les CFC remplacent tous les contrôleurs et inspecteurs qui existaient dans les différents sous systèmes, maintenant regroupés : contrôleur, inspecteur des impôts, inspecteur de l’Urssaf, du travail, hygiène et sécurité…
Comme pour les conseillers Marianne, une bonne formation de qualité leur a permis d’élargir la palette de leurs compétences, en vue de contrôles globaux tous azimuts.
Le durcissement du principe d’abus de droit fiscal
La notion d’abus de droit a été clarifiée.
Si le schéma n’est pas explicitement prévu par la loi ou n’a pas été préalablement et formellement validé par l’administration (rescrit fiscal), l’optimisation fiscale devient un délit.
En 2019, l’abus de droit existait si le montage avait pour objet principal l’obtention d’un avantage fiscal. Maintenant, l’abus de droit apparaît si le montage a pour conséquence un avantage fiscal quel qu’il soit, et que le schéma n’est pas prévu par la loi. Pour être pragmatique, ce principe inclut un pourcentage plancher d’avantage potentiel, fixé par la loi.
C’est un changement profond et une clarification par rapport à 2019.
Pour les gros contribuables, c’est forcément, a priori, un inconvénient ( ! ). Mais également une grande sécurité et une tranquillité d’esprit.
En 2019, à cause de l’imprécision dans la législation, certains montages faisaient pointer une épée de Damoclès sur la tête du contribuable et de son conseiller astucieux, et ce, pendant de longues années. Maintenant, il suffit de faire valider le montage par l’administration pour être tranquille.
Les montages les plus courants sont repris dans la loi (ou pas !).