Le principe d’universalité budgétaire ne doit plus être dérogé : non-compensation, non-contraction, non-affectation.
Ces principes de bon sens permettent de présenter un budget facile à expliquer et à comprendre, sans exceptions ni chemins de traverse.
Faire autrement est d’ailleurs contraire au principe de solidarité, qui part du principe qu’on n’attend rien pour soi même en retour de sa contribution. On pense ici au funeste et prémonitoire « Bring my money back » de Margaret Thatcher.
Les dépenses restent maintenant indépendantes des recettes.
Trop souvent par le passé, un nouvel impôt était présenté comme permettant de financer une ou plusieurs mesures plus ou moins en rapport.
Un impôt ou une taxe doit être justifié comme étant un élément de justice et d’équité par rapport à l’impôt en général.
Dans cet esprit, on ne parlera plus de cotisations sociales, santé, assurance chômage, vieillesse ou retraite. On résumera par le terme de contribution par les salaires (pour les salariés) et de contribution par la masse salariale (pour les entreprises), pour ne pas préjuger de ce qui en est fait.
Bien sûr, les prestations futures (et éventuelles !) resteront fortement indexées sur ces bases individuelles. Mais il se trouve que l’argent collecté ne sert pas immédiatement le contributeur, et se retrouve de facto noyé dans la masse.
Les taxes sur les ordures ménagères ou autres redevances audiovisuelles devraient disparaitre au profit de critères basiques entrant dans le calcul (respectivement) de la contribution à la vie intercommunale ou de la contribution nationale par les revenus.
Avec le respect de ces principes, les choses sont beaucoup plus simples à expliquer et à comprendre.