Le rôle croissant des robots face à la pandémie montre l’urgence d’un débat sur leur taxation. Cette idée ressurgit régulièrement.
Source : Korii
Oui, taxons les tracteurs (un seul équivaut à des milliers de travailleurs manuels, c’est donc très mal), les pétrins, les portes automatiques … Le plus simple ne serait-il pas, pour notre bien, de les interdire ? Tout ceci rappelle de joyeux souvenirs. Pour les taxes, on a la TVA, pertinente ici.
Et puis ce « on », c’est qui ? Si c’est simplement la France, voire l’Europe, « on » est cuit.
Si on veut relocaliser, comment fera-t-on ?
L’automatisation au sens le plus large, c’est une énorme activité, en plein essor. Des millions d’emplois à la clef. Au minimum, un robot, ça se surveille.
Le fantasme du robot qui remplace l’avocat ou le journaliste est risible. On n’en est pas là, et de loin, sauf à se satisfaire d’une piètre qualité (malheureusement, certains signes vont dans ce sens !).
Au lieu de niveler par le bas, mettons plutôt le paquet sur l’éducation et la formation continue.